Johan est parti. Le hollandais volant s’est envolé. Mon iPhone m’a prévenu de cette disparition alors que je m’apprétais à prendre un vol vers Abidjan.
Ce voyage est un retour au source pour moi, mais cet évènement tragique, aussi, est un retour au source pour le jeu de nos académies. En effet, les principes de jeu préconisés par toutes nos académies et notamment par la première, celle d’Abidjan, sont issus de l’analyse du jeu pratiqué par toutes les équipes ou ce fabuleux joueur qu’etait Johan Cruyff avait joué et dirigé tel un vrai chef d’orchestre.
Ajax, Barcelonne, Feyennord sont toutes devenues sous sa baguette de très grandes équipes.
Une seule chose lui aura manqué : la coupe du Monde. Frôlée en 1974 en Allemagne, refusée en 1978 pour des raisons qui me sont encore inconnues.
Cette disparition me rappelle de nombreux matches où Cruyff multipliait les exploits. Elle me rapelle aussi ma jeunesse et ma carrière. Enfin, elle me rappelle mon premier fils, disparu lui aussi, a qui j’avais, pour rendre hommage à ce joueur extraordinaire, donné le même prénom.
J’imagine la peine qui frappe tous les footeux hollandais et je participe à cette tristesse. Vivant, il est entré dans la légende. Mort il n’en sortira jamais…
Jean marc Guillou